Comprendre LiCCo en Normandie

L’originalité du projet LiCCo en France est d’allier les expertises naturalistes aux expertises sociales et économiques. Le but est de sensibiliser les acteurs dans le cadre des sites ateliers et de fournir des outils adaptés et partagés par tous.

Sites ateliers

Les ateliers réunissent acteurs locaux et usagers de chaque site afin d’interroger, projeter, faire avancer les questionnements relatifs au changement climatique et son impact sur l’évolution de la zone côtière.

En décembre 2012, a eu lieu le premier atelier au cours duquel les échanges se sont orientés autour de la thématique suivante : notre littoral hier, avec présentation du projet, restitution de l’approche historique et définition des interrogations. L’objectif a été triple : donner aux acteurs associés un niveau d’information uniforme sur le projet, restituer l’approche historique effectuée sur chaque site LiCCo et identifier les attentes des acteurs sur la problématique du changement climatique.

En Novembre/Décembre 2013, la deuxième série de sites ateliers LiCCo a eu lieu. De nombreux échanges/débats ont eu lieu. Toute la matière qui a été présentée aux acteurs locaux qui avaient été sollicités (PPT, 4 pages, graphiques et cartes, etc.) est disponible ici.

En Février 2014, la 3ème série d’atelier a eu lieu. Ces nouvelles réunions de travail ont été mises en place pour présenter aux acteurs locaux l’ensemble des expertises menées maintenant depuis 2 ans par les partenaires du projet. Elles ont été l’occasion de discuter des contenus et des premiers résultats, tout en pensant déjà aux ateliers de juin 2014 où il sera question d’élaborer ensemble les scénarios d’adaptation au changement climatique. Les comptes-rendus, présentations PPT et les cartes seront disponibles bientôt.

Les prochaines échéances

  • 4ème atelier – juin 2014 : quel littoral pour demain? Scénarios prospectifs d’évolutions de la côte et propositions d’adaptations.

Comprendre le présent : quelles approches, quels outils ?

Dans le cadre de LiCCo, l’ensemble des sites français doivent faire l’objet :

  • D’une étude sur la manière dont fonctionnent les milieux,
  • D’une étude sociologique afin de comprendre les attentes et les craintes des acteurs locaux,
  • D’une comparaison de méthodes et de résultats entre les sites au niveau régional et transfrontalier,
  • D’une évaluation de la fiabilité des données acquises, sur le long terme.

En fonction des enjeux identifiés, les sites feront l’objet d’un approfondissement sur les questions relatives au trait de côte, à la biodiversité (habitats terrestres, marins, avifaune), aux usages socio-économiques.

Par ailleurs, chaque site français disposera :

  • D’un survol LIDAR (laser aéroporté – en savoir plus) dans le cadre d’une acquisition de données auprès de l’Université de Caen,
  • D’une analyse cartographique avec l’évolution des aspects géomorphologiques de la côte, des activités humaines, des usages au cours des dernières décennies,
  • D’une restitution locale,
  • De l’élaboration de scenarii à horizon 2025-2050 à partir des échanges locaux, des stratégies envisagées intégrant les scenarii d’élévation des niveaux marins du GIEC, des risques de submersions et des données fournies par les services de l’Etat.

Pour ce faire, ces expertises reposent sur un partenariat scientifique qui regroupe le Groupe d’Etudes sur les Milieux Estuariens et Littoraux de Normandie (GEMEL-N), le Centre d’Etude et de Recherche sur les Risques et les Vulnérabilités de l’Université de Caen (CERReV), la Cellule de Suivi Littoral Normand (CSLN), le Conservatoire Botanique National de Bailleul (CBNBl), le Syndicat Mixte des Espaces Littoraux de la Manche (SyMEL) et le Conservatoire du littoral (Cdl).