Le Val de Saire

© Larrey&Roger / Conservatoire du Littoral
Vue aérienne du Val de Saire
© SyMEL
Mondrée beach in Fermanville around 1930's. Old postcard (unknown source)
© François Levalet
© Larrey&Roger / Conservatoire du Littoral
© SyMEL
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© Larrey&Roger / Conservatoire du Littoral
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Saire Valley
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Les marais arrière littoraux du Val de Saire sont représentatifs de nombreux sites du Conservatoire du littoral. Le phénomène de submersion marine existe et pose la question de l’évolution de sa biodiversité et de la gestion du trait de côte.

Contexte

Ce site situé dans le département de La Manche, à l’est de l’agglomération cherbourgeoise, s’étend du cap Lévi à la Pointe de Barfleur. Il est soumis à des phénomènes d’érosion réguliers qui provoquent des brèches dans les cordons dunaires et des submersions.

Pour pouvoir exploiter les terres agricoles en arrière du cordon dunaire, des ouvrages (vannes, porte à flot appelés localement nô) ont été réalisés au début du XXème siècle pour permettre l’évacuation de l’eau douce et assécher les marais.

Au niveau des marais rétro-littoraux, une réflexion forte est en train de se mettre en place pour proposer des mesures de gestion adaptée ou non à l’évolution naturelle de ces milieux, en relation avec l’évolution du trait de côte d’une part et l’aspect financier lié à l’entretien des nô d’autre part.

Les zones de marais possèdent un intérêt faunistique et floristique important et le risque de submersion sur ces zones viendrait modifier les écosystèmes actuels (marais d’eau douce). Les réflexions actuelles sur les schémas d’assainissement de certaines communes littorales représentent un autre enjeu de ce territoire (gestion de la qualité des eaux et du milieu).

Les études réalisées sur ce site doivent venir accompagner les acteurs locaux dans leur réflexion sur le devenir des marais arrière littoraux et aider au développement d’outils de sensibilisation.

Résumé des enjeux

Le val de Saire est confronté aux problématiques d’érosion côtière et de submersion marine. Face à ces problématiques, les enjeux majeurs identifiés en termes de gestion du milieu naturel portent sur la perte de zones humides dulçaquicole (fonctionnalités et richesse spécifiques), la gestion des nô et le devenir de l’avifaune. Les enjeux sur les activités humaines portent sur l’assainissement, la pratique agricole, l’impact paysager, la chasse.

Travaux en cours et articulation avec LiCCo

Dans le cadre de LiCCo, l’ensemble des sites font l’objet :

  • d’une étude sur la fonctionnalité des milieux,
  • d’une approche diachronique de l’évolution du trait de côte et de l’occupation du sol,
  • d’une étude socio-économique,
  • d’une comparaison de méthode et de résultats en inter-site au niveau régional et inter-site au niveau transfrontalier,
  • et d’une évaluation de la fiabilité des données sur le long terme.

L’objectif majeur de LiCCo sur ce site est de sensibiliser les acteurs locaux à un autre mode de gestion et d’élaborer un protocole de suivi (habitats et sédiments).

LiCCo s’intègre dans les démarches en cours sur le site, notamment la révision de son plan de gestion et la réécriture de son document d’objectifs Natura 2000 (DOCOB). LiCCo vient alimenter l’élaboration du document unique qui regroupera plan de gestion et le DOCOB Natura 2000. LiCCo s’appuie sur le comité de gestion du Cdl pour organiser le site atelier avec les acteurs locaux. En parallèle, en 2012, le document d’objectif Natura 2000 pour la partie marine doit être élaboré par l’AAMP et le Comité Régional des Pêches Maritimes (CRPM).

  • Projet porté par le Conservatoire du littoral

Partenaires LiCCo pour le site du Val de Saire

  • le Centre d’études et de recherche sur les risques et les vulnérabilités,
  • le Groupe d’Etude des Milieux Estuariens et Littoraux,
  • le Syndicat Mixte des espaces Littoraux de la Manche.

Acteurs locaux associés

  • l’Agence de l’Eau Seine-Normandie,
  • la Communauté de Communes de Saint-Pierre-Eglise,
  • le Comité Régional des Pêches Maritimes (CRPM),
  • les communes de Fermanville, Cosqueville, Réthoville, Néville-sur-Mer, Gouberville, Gatteville le phare,
  • les exploitants agricoles sous convention avec le Conservatoire du littoral,
  • les associations de chasseurs locales (la Saint-Pierraise, la Sauvagine, la Goubervillaise, la Gattevillaise),
  • la fédération de chasse,
  • la Direction Départementale des Territoires et de la Mer du département de La Manche (DDTM 50),
  • la Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement (DREAL).

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